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Fiscalité immobilier

Taxation de la résidence principale : L'UNPI s'énerve

La taxation de la résidence principale, une mesure impopulaire ?

La taxation de la résidence principale, une mesure impopulaire ? - dr

L’annonce par le gouvernement d’une taxation éventuelle des plus-values nées de la revente d’une résidence principale énerve les propriétaires. L’UNPI dénonce ainsi dans un communiqué une nouvelle mesure qui « aura pour effet immédiat d’immobiliser le marché ».

La piste d’une taxation des plus-values réalisées lors de la revente d’une résidence principale, a été évoquée par Christine Lagarde, puis reprise par Jérôme Chartier, porte parole des députés UMP sur le budget. Bien que n’affectant que les résidences valorisées à plus de 1,2 million d’euros, l’hypothèse a le don d’agacer l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI). Pour l’association, « cette taxation va engendrer une paralysie totale du marché immobilier », l'Unpi déplorant tout particulièrement l’absence de « concertation avec les représentants des propriétaires privés ».

Un secteur « surtaxé »

Les propriétaires voient en cette mesure un poids supplémentaire : « après l’échec de la GRL, après la déductibilité des intérêts d’emprunt annulée au bout de trois ans, ce nouvel impôt serait lourd de conséquence pour le secteur de l’immobilier, déjà surtaxé, par rapport aux autres secteurs de l’économie ». En outre, la nouvelle taxation aura « pour effet immédiat d’immobiliser le marché. Le parcours résidentiel, la mobilité géographique et professionnelle seront également remis en cause ». Les propriétaires craignent in fine que les investisseurs se retirent du marché, affectant « durablement » l’accès au logement et que le secteur économique de la construction soit « bloqué ».

Léo Monégier