BFM Immo
Rénovation Et Travaux

Des panneaux solaires et une chaudière au bois à Balma

Les futurs panneaux solaires et la chaudière au bois s'installeront à Balma

Les futurs panneaux solaires et la chaudière au bois s'installeront à Balma - dr

L'éco-quartier de Vidailhan, à Toulouse va prochainement accueillir un champ de panneaux solaires et une chaudière au bois qui vont couvrir une partie des besoins énergétiques des quelques 1 200 logements.

Dans quelques semaines, les travaux de construction d’un champ de panneaux solaires de 800 mètres carrés vont débuter, dans l’éco-quartier de Vidailhan, situé dans la commune de Balma, à Toulouse. C’est une première en France puisque l’énergie produite permettra d’« alimenter l’essentiel des besoins en eau chaude et en chauffage du quartier, grâce à une combinaison d’énergie solaire et de chaudière au bois » indique La Dépêche. La fin des travaux est annoncée pour l'été 2012.

Des capteurs solaires

La filiale de GDF-Suez, Cofely va construire et exploiter l’usine pendant les 25 prochaines années. Une nouvelle technologie a été utilisée avec des capteurs solaires qui permettent d’amplifier « le rayonnement et produisent de l’eau à 130 degrés ». Elle approvisionnera ainsi, les 1 200 logements du quartier. Jean-Christophe Allué, directeur régional de Cofely, déclare que « cette technologie est facile d’entretien, elle permettra une stabilité du prix de l’énergie dans la durée, et un gain de 15 à 20 % par rapport à du solaire individuel », dans un entretien au quotidien.

1 700 tonnes de bois chaque année

L’alimentation de la chaudière nécessite 1 700 tonnes de bois par an. Afin de compenser le CO2 émis lors de la combustion du bois, Patrick Nigon, chef de projet chez la filiale de GDF-Suez « s’engage à replanter pour boucler le site. Ainsi, nous avons signé des accords de 30 ans avec la filière bois de la région et l’approvisionnement se fera dans des forêts proche de Balma, gérées durablement ».

Le duo panneaux solaires-chaudière au bois va « permettre d’éviter le rejet de 1 000 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent de 5 500 allers-retours Toulouse-Paris », conclut La Dépêche.

Marie-Pierre Haddad