BFM Immo
Prix immobilier

Flambée des prix sur la côte Ouest

BFM Immo
Dans cette station balnéaire très huppée, les prix se négocient entre 4 500 et 10 000 euros le mètre carré.

Et, même si on se dirige vers Pornichet ou Le Pouliguen, la décote, de 15 à 20 %, n'allège que peu l'addition.

Sa longue plage de sable fin, son casino, ses hôtels somptueux font de La Baule une des stations balnéaires les plus prisées de l'Hexagone. A trois heures de TGV de Paris, cette ville voit ses prix frôler, et parfois dépasser, ceux de la capitale ! Inutile d'espérer acheter à moins de 4 500 euros le mètre carré - c'est le prix plancher. La vue sur la mer se négocie de 30 à 40 % plus cher. Ainsi, les logements situés sur le remblai et proches de l'avenue huppée du Général-de-Gaulle sont vendus, en étage élevé, entre 7 000 et 7 500 euros le mètre carré. Mais le summum est atteint pour la plage Benoît, « le Neuilly local », bordée par une large esplanade, où le prix du mètre carré dépasse parfois les 10 000 euros. Quant aux belles villas, n'escomptez rien trouver à moins de 1 million d'euros (hors budget rénovation !).

Des voisines guère moins chères

A chaque extrémité de la baie, Pornichet et Le Pouliguen n'affichent guère plus de sagesse. Il ne faut compter que sur une décote de 15 à 20 %, et encore, pas partout. Par exemple, à Pornichet, la plage de Bonne-Source, en direction de Saint-Nazaire, sort de cette fourchette, « ses villas dotées d'un accès direct à la plage dépassant parfois 1 million d'euros », selon Jacques Le Barillec, de l'agence ERA à La Baule. A l'opposé du golfe, côté Pouliguen, la pointe de Penchâteau propose des prix au moins équivalents. Les investisseurs peuvent s'aventurer sur la côte sauvage, en direction du Croisic. Dans cette zone, faire construire sa maison peut être tentant. « Mais, à moins de 300 mètres de la bande littorale, plus aucun terrain n'est constructible, prévient Jacques Le Barillec. Au-delà de cette frange et en approchant de Piriac, le prix du foncier (terrains) atteint 200 à 300 euros le mètre carré. » Au Croisic, les maisons de la côte sauvage peuvent être acquises à partir de 500 000 euros. Dans ce port breton, parmi les plus typiques de la région, les prix poursuivent leur rattrapage par rapport à La Baule. Une maison de pêcheurs de trois pièces est proposée à environ 250 000 euros. Et, à ce prix, la vue sur la mer n'est pas garantie !

Anne Michel

BFM Immo