Des militants de DAL menacés après l'affaire de l'octogénaire squattée
Celle-ci avait découvert début juillet son logement occupé par des familles étrangères, alors qu’elle rentrait de chez son fils. Elle a pu récupérer son logement la semaine suivante, nous apprenait Sud-Ouest.
Peu après, des militants du DAL ont été placés en garde à vue jeudi et interrogés après une plainte pour violation de domicile, avant d’être finalement libérés dans la soirée. Or, selon le collectif, un site d’ultra droite de Bordeaux a développé suite à cette affaire « une propagande mensongère contre le DAL », tout en proférant « des insultes et des menaces de mort (…) sur les téléphones de plusieurs comités, sur le Facebook de la fédération Droit au logement, sur des téléphones privés ».
L’association, qui a dit ne rien avoir contre l’octogénaire, fait valoir que « cet immeuble était connu comme inhabité et ouvert depuis au moins six mois. Après vérifications, nous y avons constaté l’absence d’effets personnels et appris que son propriétaire était domicilié dans une autre ville. Le tout dans un bâtiment présentant tous les signes de vacance ».