Inès de la Fressange devra démolir une partie de sa propriété

Revers immobilier pour Inès de la Fressange. L'association pour la défense de l'environnement rural (Ader) a obtenu gain de cause dans son bras de fer contre l'ancienne icône de la mode, qui voulait agrandir sa maison sur son terrain des hauteurs de Tarascon (Bouches-du-Rhône), selon l'AFP. Ce collectif local de protection de l'environnement avait saisi le juge des référés de la commune pour faire cesser les travaux de construction de ce bien qu'Inès de la Fressange détient via une société civile immobilière (SCI).

La raison ? La propriété, située dans une zone protégée avec une vue imprenable sur le Rhône, est classé en zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique. Or, d'après l'ordonnance dont l'AFP a obtenu copie, « les travaux ainsi réalisés en violation du Plan d'occupation des sols de la commune et des règles d'urbanisme sont incontestablement de nature à causer une atteinte grave à l'environnement et à dénaturer le site de la Montagnette, de sorte que les travaux litigieux contusionnent bien un trouble manifestement illicite ».

La SCI de l'ancienne égérie de Karl Lagerfeld a donc été condamnée à « cesser immédiatement les travaux », tandis que les lieux devront être remis « en état par la démolition du bâtiment et ce sous astreinte de 300 euros par jour de retard ». L'association salue pour sa part « une décision juste », tandis que la créatrice de mode n'a fait aucun commentaire.

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