Michel Drucker va-t-il devoir détruire sa villa d’Eygalières ?

C’est une association, la Ligue de défense des Alpilles, qui a engagé le procès en juin 2009, considérant que la construction de la villa de l’animateur à moins de 500 mètres de la Chapelle Saint-Sixte, inscrite à l'inventaire des monuments historiques, a été effectuée sur un terrain en zone protégée. La région de l’arrière pays provençal, connue pour ses magnifiques villages pittoresques et ses garrigues odorantes est en effet soumise à un tourisme grandissant. C’est pourquoi, pour justifier son action, la Ligue de défense des Alpilles clame : « Si on ne prend pas garde à l'environnement, il se fera n'importe quoi », rapporte La Provence.

Fraude ?

Michel Drucker n’est pas jugé responsable de la construction de la villa, car il a obtenu un permis de construire en bonne et due forme. Ce sont plutôt les autorités administratives locales qui sont mises en cause dans le procès. « Dans ses conclusions, le rapporteur public estime que la décision de l'administration est entachée de "fraude". Une "fraude" nullement imputée à Michel Drucker, mais qui rendrait inexistante la décision d’ [accord] de permis de construire » précise le quotidien.

Si la demande de l'association défendant l'environnement et le patrimoine est acceptée, l’animateur de « Vivement Dimanche » devra détruire sa maison de 293 mètres carrés qui est en passe d’être achevée. Décision du tribunal dans 15 jours.