Corse : L'inquiétude gagne les agents immobiliers
Pour l’un d’entre eux, qui a souhaité garder l’anonymat, « ce serait une catastrophe (…). Une telle mesure conduirait la Corse à la banqueroute et ruinerait purement et simplement les habitants de la région ». Un notaire interrogé par le quotidien ajoute pour sa part que « les emprunts immobiliers seraient surcotés par rapport aux prix. Les propriétaires qui revendraient leur maison pour rembourser leurs dettes ne rentreraient pas dans leurs frais parce que le prix de leur bien serait finalement inférieur à celui qu'ils auraient payé à l'achat ».
Mais pour ce dernier, la mesure a peu de chances de passer étant donné le caractère « inviolable et sacré de la propriété », garanti par l’article 17 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen.