Agences espagnoles dans la tourmente
Plus de 100 000 emplois auraient ainsi été supprimés au cours des douze derniers mois. On se souvient du cas de Fincas Corral, contraint de fermer la moitié de ses 360 agences en novembre ou de Tecnocasa, autre grand nom de l’immobilier espagnol, qui a dû se résoudre à réduire de 15% la taille de son réseau.
Pour Jaime Cordero, président du collège des agents immobiliers madrilènes, ce mouvement de correction a le mérite d’avoir assaini la profession. « La majeure partie des agences disparues n’avaient souvent guère plus qu’un téléphone portable », confie-t-il à El País, en référence aux centaines d'agences qui ont vu au cours des dernières années, alléchées par la perspective de gains rapides. Le tri devrait d’ailleurs se poursuivre, et Santiago Baena, président du conseil national des API, estime que l’ajustement sera plus dur au cours des trois à quatre prochains mois. « Je suis optimiste, parce que cela va redonner de la vigueur au secteur », estime-t-il. « Cependant nous attendons des jours très difficiles ».