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Airbnb défendu par ses utilisateurs, à San Francisco

Les utilisateurs plaident pour Airbnb à San Francisco

Les utilisateurs plaident pour Airbnb à San Francisco - dr

Des dizaines de particuliers ont manifesté leur soutien mardi au site de location courte durée, devant l’hôtel de ville.

Airnb, en proie un peu partout aux mesures anti-spéculatives sur le font du meublé touristique, a trouvé un soutien de taille : ses utilisateurs. D’après le Huffington Post, un responsable local du groupe en Californie a appelé les aficionados du meublé courte durée à manifester devant la mairie de San Francisco. Et ce, afin de porter la cause du site, menacé par un durcissement de la réglementation locale.

La municipalité planche en effet sur une restriction de la location temporaire aux seules habitations proches d’une zone commerciale, ayant reçu l’autorisation du bailleur et d’associations de propriétaires, et encore celles qui bénéficient d’une assurance spécifique. Enfin, disposition plus controversée, chacun pourrait dénoncer à la municipalité les contrevenants, précise le journal.

Le marché appelle à une régulation

A l’origine de ces mesures, Calvin Welch, activiste spécialiste du logement et passablement agacé par la situation. « Le marché de la location temporaire est en train d’exploser et appelle à une régulation », explique l'homme au San Francisco Chronicle, ajoutant que « les gens sont étonnés de voir que n'importe quelle maison du coin peut devenir un hôtel ».

Toujours selon le Huffington Post, Airbnb se dit prêt à collaborer à la mise en place d’une nouvelle réglementation, mais pas des mesures aussi strictes. Le site a ainsi récemment fait la chasse aux annonces illégales, mais pour lui, « plus de la moitié des hôtes (…) utilisent l’argent qu’ils gagnent dans le remboursement de leur crédit ou le paiement de leur loyer, et l’écrasante majorité d’entre eux partagent le logement dans lequel ils vivent ». Ce qu’appuie Marin McElhaney, une utilisatrice du site : « Je dépense beaucoup pour mon logement et je devrais être en mesure de faire ce que je veux avec ». A suivre.

Léo Monégier