Détérioration confirmée pour le marché immobilier britannique
Il faut remonter au mois de juillet 2005 pour retrouver un déséquilibre d’une telle ampleur. Pour mémoire, l’écart était de 14.9% fin septembre et de 3.3% fin août. L’étude du RICS explique les baisses des prix constatées par la faiblesse de la demande : « les hausses de taux d’intérêts et le resserrement des conditions d’octroi de crédit des banques bloquent beaucoup de candidats à l’accession ». L’offre, elle, reste « limitée à la lumière de la solidité des fondamentaux économiques », ce qui devrait soutenir le marché. A noter que Londres échappe encore à la baisse : en hausse légère, les prix y ont connu en octobre leur plus faible taux de croissance en un an.