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Dubaï se bat contre la dette

L'hôtel Burj Al Arab

L'hôtel Burj Al Arab - dr

Dubaï est au bord de la faillite. Sa dette s’élève à 110 milliards de dollars. L’émirat songe donc à vendre et à privatiser plusieurs de ses entreprises phares dont le géant de la construction Emaar Properties.

Extrêmement fragilisé par la crise économique et immobilière, l’émirat s’est vu dans l’obligation de stopper un certain nombre de ses projets colossaux, et ce sont des dizaines de tours non achevées qui jalonnent la ville.

La chaîne hôtelière Jumeirah, propriétaire du célèbre hôtel Burj Al Arab 7 étoiles, à l'architecture en forme de voile, et proclamé « hôtel le plus luxueux du monde », pourrait ainsi voir son capital partiellement s’ouvrir. Quatre autres entreprises feraient de bonnes candidates à la privatisation comme Emirates Airline ou Dubai Electricity and Water Authority.

Un prêt de 20 milliards de dollars

Dubaï privatise donc petit à petit le capital des plus grandes entreprises de la couronne. « Le pays ne doit sa survie qu'à l'intervention de son riche voisin, Abu Dhabi, qui lui a prêté 20 milliards de dollars. […] En prenant l'hypothèse que l'État conserve 51 % du capital [des cinq plus grandes entreprises], The National, quotidien anglophone contrôlé par le gouvernement d'Abu Dhabi, a calculé que leur privatisation rapporterait 20 milliards de dollars. Exactement ce que Dubaï doit à Abu Dhabi », précise La Tribune.

Nastasia Desanti