BFM Immo
A l étranger

Ils séjournent deux mois dans un luxueux chalet aux frais de la princesse !

Des retraités ont passé 2 mois sans payer dans un luxueux chalet suisse

Des retraités ont passé 2 mois sans payer dans un luxueux chalet suisse - Wikimedia Commons

Des retraités venus de la Côte d'Azur ont laissé derrière eux une facture de 170 000 euros. Ils ont été condamnés à rembourser les propriétaires, en leur absence, par la justice helvète.

60 jours avec une vue imprenable sur les Alpes suisses… Ils ne s'en sont pas privés. Trois retraités français sont partis sans payer leur séjour dans un chalet de luxe qu'ils ont loué pendant deux mois dans la station de Crans-Montana, en Suisse, rapporte RTL Belgique.

Venus de la Côte-d'Azur, les trois hommes s'étaient installés dans un chalet 5 étoiles, tout de même évalué 12 000 euros la semaine (pas un record de prix), et n'avaient pas lésiné sur les extras. « Ça va des petites friandises au champagne millésimé, en passant par des soins, des massages, des draps de soie, le service limousine », explique une responsable de l'office de tourisme de la station à la radio.

170 000 euros à régler

Une vie de prince durant deux mois. Mais les 170 000 euros à régler ne parviendront jamais à la patronne, mise à part une simple reconnaissance de dettes. « Des montants aussi importants, c'est un record », estime le directeur des hôteliers de la région, mais le procédé est cependant loin d'être inhabituel, selon lui.

Il faut dire que les escrocs soignent la mise en scène pour tromper la vigilance des établissements de luxe. « Ils vont arriver en hélicoptère qu'ils ne vont pas payer non plus d'ailleurs, ou alors dans de grandes voitures style Rolls-Royce ou Ferrari avec chauffeur qu'ils auront louées », précise-t-il.

Les trois Français ont été condamnés pour « filouterie d'auberge » - le terme suisse pour cette escroquerie appelée « grivèlerie » en France - à rembourser la propriétaire, mais ils courent toujours dans la nature. La police du pays n'exclut pas de demander l'aide de la France pour prolonger leur séjour helvète en prison.

Sacha Mauratille