Immobilier : Les villes les plus inabordables

Demographia a comparé les prix médians de l’immobilier par rapport aux revenus des ménages dans 360 localités, en Australie, au Canada, en Nouvelle-Zélande, à Hong Kong, à Singapour, en Irlande, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. A noter que la France n’apparaît pas dans le classement.

Verdict : depuis quatre ans, Hong Kong se maintient au rang de ville la plus inabordable, les prix médians pratiqués correspondent à 14,9 fois le revenu annuel d’un ménage. Dans la région administrative autonome, le ratio prix comparé aux revenus a ainsi progressé de 172 % depuis 2002. L’Amérique du Nord suit, avec Vancouver (Canada) à la deuxième place (avec un écart de 10,3), Honolulu (USA) à la troisième (9,4) et Santa Barbara (USA) à la quatrième (9,3).

Peu de marchés accessibles

A l'inverse, les Etats-Unis placent deux villes de faible rang tout en bas du classement. Rockford dans l'Illinois et Utica dans l'Etat de New York. Les prix médians n'y représentent que 1,7 année de revenus.

Globalement dans les marchés audités, très peu sont abordables. Sur les 360 villes analysées, seules 95 sont « accessibles » pour les ménages. Et 76 sont « sévèrement inaccessibles » d’après l’étude.

Les 10 villes les plus inaccessibles (Demographia)/Ecart entre les prix médians et les revenus annuels des ménages

• 1 – Hong Kong : 14,9
• 2 – Vancouver (Canada) :10,3
• 3 – Honolulu (USA) : 9,4
• 4 – Santa Barbara (USA) : 9,3
• 5 – San Francisco-Oakland (USA) : 9,2
• 6 – Santa Cruz (USA) : 9
• 7 – Sydney (Australie) : 9
• 8 – San Jose (USA) : 8,7
• 9 – Bournemouth & Dorsett (Royaume-Uni) : 8,6
• 10 – Melbourne (Australie) : 8,4

Découvrez les villes préférées des Français