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L'île privée polémique de Liliane Bettencourt a finalement été vendue !

Carte de l'île en question

Carte de l'île en question - National Geospatial-Intelligence Agency/ Wikipedia

La fameuse île d’Arros, dans les Seychelles, propriété de Liliane Bettencourt, a été vendue pour plus de 48 millions d’euros à l’entreprise seychelloise Chelonia Ltd.

L’île qui avait posé tant de problèmes à l’héritière du groupe L’Oréal ne lui appartient désormais plus. Petit rappel de toute l’affaire. En 2009, alors que la guerre fait rage entre Liliane et sa fille, Françoise Bettencourt Meyers, les autorités se penchent sur un des biens familiaux : l’île d’Arros, située dans les Seychelles. Acheté pour 18 millions de dollars entre 1997 et 1998 au neveu du Shah d’Iran, ce petit bout de terre aux allures paradisiaques n’avait pas été déclaré lors de l’acquisition au fisc français. Il a été cédé à la compagnie seychelloise Chelonia Ltd pour la somme de 60 millions de dollars, soit un peu plus de 48 millions d’euros, nous dévoilait Le Parisien hier soir.

Un petit tour du propriétaire

Cette caye, une île basse constituée de corail et de sable, qui s’étend sur 1,5 km², se situe dans les îles Amirante, à environ 250 km à l’Ouest de Victoria, capitale des Seychelles. Entre les cocotiers, les palmiers et une faune sauvage développée et surprenante, l’île d’Arros est un véritable coin de paradis, aux allures de carte postale. Egalement propriété de Mme Bettencourt, l’atoll de Saint-Joseph se situe à quelques encablures de là, et se révèle tout simplement magnifique, entouré de ses barrières de corail. On comprend bien que le prince iranien, puis l'héritière, aient décidé de se porter acquéreurs de ces deux merveilles.

Le grand gagnant de l’histoire…

La possession de sa propre île privée étant très tendance, on se demande quel millionnaire ou milliardaire, star ou homme d’affaire, a pu s’offrir Arros. Il s’agit en fait d’une société, Chelonia, qui appartiendrait d’après Le Parisien à une entreprise appelée Save Our Seas. A présent qu’elles ont été achetées, les îles deviendront des réserves naturelles, qui seront gérées par Save Our Seas et le ministère de l’Environnement seychellois. Si tout cela se révèle avéré, on ne peut que se réjouir pour la flore et la faune d’origine. Outre les animaux, il semble cependant qu’il y ait un autre grand gagnant dans cette vente : l’Etat seychellois ! Liliane Bettencourt lui aurait versé huit millions de dollars, somme due lors de son achat qu’elle n’avait à l’époque pas cédée. En tout, Le Parisien estime que l’Etat seychellois aurait empoché 10,5 millions de dollars grâce à cette transaction…

Laura Makary