L'immobilier londonien, valeur refuge pour le… blanchiment d'argent

D’après le quotidien britannique, quelque 150 milliards d’euros, répartis antre 91 248 sociétés étrangères possédant de l’immobilier dans l’île, auraient ainsi transité par des paradis fiscaux, avant d’être investis dans la pierre de la capitale britannique. Des structures le plus souvent basées dans les îles Vierges, Jersey ou Guernesey, accusées de participer activement à la flambée des prix à Londres, précise le Financial Times.

Prix en hausse de 26 % sur un an

Les prix y ont augmenté de 26 % sur un an, rappelle l’AFP, contre 11,5 % dans le reste du pays. « A Londres, où le prix moyen des logements est de 480 000 livres (590 000 euros), 70 % des appartements nouvellement construits dans le centre-ville ont été vendus à des étrangers, tout comme 50% des appartements de plus d’un million de livres », selon l’agence Savills citée par l’agence de presse.

Le gouvernement britannique a annoncé la mise en place d’un impôt sur les plus-values immobilières spécifique aux non-résidents, une mesure qui sera applicable dès l’an prochain.

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