Les propriétaires britanniques devraient revoir leurs prétentions à la baisse
La hausse observée, la plus forte en six ans pour un mois d'octobre, est également la plus marquée depuis février 2008. En comparaison annuelle, les prix affichent désormais une légère hausse, de 0,2 % - la première en seize mois. Le mouvement est né à Londres, « où la pénurie de logements et la hausse de la demande » tirent les prix vers le haut, explique Rightmove.
Comme à son habitude, le groupe de petites annonces met cependant en garde contre les conclusions hâtives. Outre la hausse attendue du chômage, qui compromet le redémarrage du volume des transactions et pèse sur les chances de rebond des prix, Rightmove pointe ce mois-ci pointe du côté de « l’incertitude politique » à l’approche des élections du printemps 2010. « Il se pourrait que l’heure soit propice à une cession immobilière », explique Miles Shipside, directeur commercial chez Rightmove. Le marché, qui pourrait rapidement sombrer dans la « paralysie préélectorale », risque en effet de pâtir à plus long terme des répercussions du plan d’austérité que le vainqueur du scrutin ne manquera pas de mettre en place.
E.S.