Quand la ville détruit deux maisons pour empêcher qu'elles soient squattées
Une décision « absurde, digne de la terre brûlée ». La destruction de deux biens par la municipalité pour éviter qu'ils soient squattés a du mal à passer auprès de l’Association pour le logement des jeunes en formation (ALJF). « Ce vandalisme d’Etat est scandaleux », indique l’association dans un communiqué cité par La Liberté.
La ville a justifié sa décision par le fait que ces bâtiments étaient voués à une destruction programmée, en vue de la construction d’une route d’ici à la fin de l’année. Or, ils étaient susceptibles d’être occupés inégalement pendant les travaux.
Mais de l'avis de l'association, une autre voie était préférable : « il aurait été possible de permettre sans aucuns frais l’habitation de ces maisons en attente de démolition jusqu’au début réel des travaux, par le biais de contrats de prêt-à-usage (contrats de confiance) ». Quelque 250 personnes de l’agglomération bénéficient de ce dispositif.