Village olympique : une erreur de "taille" !

Contrairement aux autres manifestations sportives, les équipes olympiques participant aux J.O n’ont d’autre choix que de loger au village olympique. Et à quelques jours seulement du coup d'envoi de l’édition 2012, tous les objectifs sont braqués sur cette cité dortoir, véritable cœur du dispositif des jeux de Londres.

En dépit de la place centrale qu’occupe le Stade Olympique dans cet évènement international, le village des athlètes s’empare également d’une position de choix puisque c’est là que logeront les quelques 9 800 concurrents qui prennent part aux jeux. Le village olympique de Londres a d’ailleurs déjà ouvert lundi ses portes aux premiers athlètes, « un test grandeur nature à onze jours du coup d'envoi des JO pour le gigantesque dispositif mis en place dans la capitale britannique », indique Le Nouvel Observateur.

« L’endroit où se gagne l’Or Olympique »

Pour Tony Sainsbury, le directeur général du village, cité par Suite101.fr, « le village est comme le prétendent certains, l’endroit où se gagne l’Or Olympique ». Et tous les éléments ont été mis en place pour certifier ces belles paroles. Il s’agit en effet d’une ville dans la ville où chaque moyen a été soigneusement pensé par les organisateurs et les acteurs de l’industrie du BTP.

Malgré une superficie de 250 hectares en commun avec le Parc Olympique, le village Olympique de Londres sera le plus spacieux de toute l’histoire des Jeux. Un lieu de vie unique où les onze bâtiments d’habitations abritent 8462 chambres. Au cœur de la plupart des sites de compétitions, le village olympique, se veut avant tout pratique, et permettra à environ 80% des athlètes de se trouver à moins de vingt minutes de leur site des épreuves.

Des lits trop petits

Cependant, des journalistes d’Eurosport ont relevé une erreur de « taille » dans les chambres : les lits semblent être trop petits pour la majorité des athlètes. D’une longueur de 1,73 m, ils réussiront difficilement à s’adapter aux gabarits des équipes de basketball,… entre autre.

S’agit-il d’un subterfuge des organisateurs contre les dérapages des sportifs ? Le portier de l’équipe féminine américaine de football esquisse au micro d'ESPN un petit aperçu des soirées entre sportifs : « Les athlètes sont des extrémistes. Quand ils s’entraînent, c’est à fond. Quand ils sortent boire un verre, c’est 20 verres. Lors d’une expérience unique, vous voulez vous créer des souvenirs, qu’il s’agisse de sexe, de fête ou de sport. J’ai vu des gens faire l’amour en plein air. Sur le gazon, entre les bâtiments…». Extrémistes ou pas, ce sont avant tout leurs performances qui parleront pour les joueurs.

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