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La métropole lilloise se sépare d'une partie de son immobilier

La métropole lilloise se sépare d'une partie de son patrimoine immobilier

La métropole lilloise se sépare d'une partie de son patrimoine immobilier - Wikimedia Commons

Les collectivités du Nord n'hésitent pas à actionner le levier de la vente de leur foncier. L'objectif : renflouer des caisses qui peinent à se remplir.

Ce sont pas moins de 6 millions d'euros qui sont inscrits au budget 2015 de Lille, au titre des "cessions d'immobilisations", rapporte La Voix du Nord. L'agglomération se sépare d'actifs immobiliers peu rentables ou vieillissants, à l'instar d'autres villes comme Chambéry ou encore Courbevoie.

Parmi les transactions importantes réalisées par la ville : la vente de l'hôtel d'Avelin, ou de l'ancienne faculté de pharmacie, totalisant 8.000 mètres carrés de foncier. Et d'autres sont à venir. Lille envisagerait également de se séparer de l’ancien collège Jean-Macé.

En métropole aussi : à Halluin, la nouvelle municipalité (LR) "n’a pas hésité à mettre sur le marché l’ancien abattoir pour 245.000 euros", précise le quotidien. La ville d’Armentières a également annoncé deux ventes importantes : l’école de musique et le centre communal d'action sociale (CCAS), tandis que la ville de Nieppe cherche à vendre dix-huit maisons pour récupérer potentiellement un million d’euros. Enfin, à Tourcoing, on se sépare de près d'un quart des logements de fonction de la ville.

Rentrées d'argent et nouveaux logements

Outre des rentrées d'argent, certaines ventes permettront aussi de construire du logement : ainsi, sur une partie d'un site scolaire, on apprend que ce sont cinq maisons individuelles qui seront érigées sur 8.000 mètres carrés.

Et pour les sites qui sont déjà habitables, les jeunes acheteurs ou les ménages modestes de la région sont à l'affût : les bons plans, les biens les moins chers, se vendent comme des petite pains. A la fin, "il ne reste que les biens les plus chers", explique au quotidien un agent de la commune. Ce sont les grandes maison bourgeoises, "que ne recherchent pas les primo-accédants", qui restent sur la touche.

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