L'investissement immobilier lyonnais ne connaît pas la crise
Si les volumes sont « en retrait par rapport à l’année record de 2007 », c’est « à cause du manque de ventes significatives telles que celles qui ont dopé le marché l’an passé comme la vente de la Tour Oxygène ou encore celle du centre commercial de la Confluence », explique Jones Lang LaSalle. Les volumes investis sont deux fois plus importants qu’en 2006.
Pour le cabinet, la confiance des investisseurs dans la qualité du marché lyonnais s’exprime à travers un pourcentage élevé d’investissements spéculatifs (58%), et dans l’augmentation progressive du nombre de transactions (7 au premier trimestre 2006, 13 un an plus tard, 15 au premier trimestre 2008). « Les loyers pratiqués sur la région sont très compétitifs sur le marché européen et laissent entrevoir aux acquéreurs un potentiel de croissance à moyen terme intéressant », estime Jones Lang LaSalle. Vincent Delattre, directeur des investissements en régions, note cependant que « les investissements spéculatifs devraient fortement diminuer sur les trimestres à venir en raison de la conjoncture et d’une offre beaucoup plus restreinte ».
E.S.