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Prix immobilier

Questions à D Pidoux, Directeur commercial Languedoc-Roussillon, Crédit foncier

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Le marché montpelliérain est-il affecté par la conjoncture immobilière nationale actuelle ? A Montpellier comme ailleurs, nous sommes effectivement passés d'une situation extrêmement favorable aux vendeurs à un marché plus raisonnable dans lequel l'offre et la demande ont tendance à s'équilibrer.

La création de nouvelles ZAC, notamment dans le sud de la ville, a permis de lui donner un bol d'air salvateur. Résultat : les prix s'assagissent sans pour autant véritablement baisser. Est-ce vrai pour tous les types de biens ? Les revenus des Montpelliérains sont relativement modestes. De sorte qu'à Montpellier coexistent deux marchés bien distincts dont les tendances ne suivent pas forcément des chemins parallèles. Il y a d'abord le marché des biens de moins de 300 000 euros, toujours actif, notamment grâce à une forte présence de jeunes ménages. En revanche, celui des biens de plus de 300 000 euros, auquel la population locale ne peut véritablement accéder est plus délicat. Ils doivent être particulièrement de bonne qualité pour satisfaire un éventuel acquéreur. Propos recueillis Frank Audonnet

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