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Prix immobilier

Un marché toujours très dynamique

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Le « XXIe arrondissement de Paris » a toujours la cote auprès des investisseurs.

Les prix y restent élevés, mais les délais de transaction s'allongent.

Au cours des douze derniers mois, quelque 1 500 transactions ont été recensées dans la seule ville de Neuilly (soit 10 % de son parc immobilier). Un marché très actif, donc, même si les délais de transaction sont en moyenne plus longs. Ici comme ailleurs, les investisseurs sont devenus plus sélectifs et négocient davantage. Le prix moyen constaté par les notaires au premier trimestre (6 053 euros) semble déjà dépassé, et les écarts vont de 6 500 euros avenue du Général-de-Gaulle à 8 000 euros boulevard de la Saussaye, et même jusqu'à 10 000 euros vers le boulevard Maurice-Barrès, près du bois de Boulogne. Très clairement, les prix tutoient, voire dépassent, ceux qui sont constatés à Paris intra-muros. Mais, selon les experts, la progression à deux chiffres des prix fait désormais partie du passé. Certains annoncent même que la hausse pour 2006 ne devrait pas excéder 6 à 8 %. Il est vrai que, depuis quelques années, Neuilly fait partie des communes des Hauts-de-Seine qui affichent les taux de progression les moins forts. Logique. Le prix du mètre carré du « top 3 » (Neuilly-Boulogne-Levallois) est depuis longtemps très élevé, dépassant de loin la moyenne du département (3 929 euros le mètre carré). Plusieurs quartiers bien différents se distinguent : Sablons, Pasteur et Saint-James restent les plus cotés (lire interview page ci-contre), ainsi que les alentours de la rue du Château. Le secteur Charles-Laffitte, plus résidentiel, est moins recherché. Enfin, les rues limitrophes de Levallois se négocient à des tarifs moins élevés. Logements haut de gamme Le parc immobilier est globalement de très bonne qualité : il est composé d'immeubles haussmanniens ainsi que de résidences assez luxueuses construites dans les années 1970, et les appartements ont le plus souvent des salles de réception assez spacieuses. Il est donc fréquent que les deux-pièces aient une surface de 60 à 70 mètres carrés, contre 40 en moyenne. Par ailleurs, il n'existe que très peu de logements neufs, contrairement aux villes à proximité dont l'essor a été tiré par la promotion immobilière au cours des quinze dernières années.

Sophie Liotier

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