Le 10è, un marché dopé par les petites surfaces

Le 10è a toujours le vent en poupe. Un marché qui a explosé ces 10 dernières années, au point d’en faire l'un des arrondissements les plus prisés de la capitale. Près du centre, il est desservi par deux gares : Gare de l’Est et Gare du Nord, qui le placent à une encablure de Londres, de Reims et de l’Allemagne.

« Comme partout, les prix baissent, mais le marché n’est pas en berne », décrit Laurent Hayoun, directeur de l’agence ERA Beaux repaires. Même constat qu’ailleurs en France : les acheteurs se montrent plus regardants et les vendeurs rechignent à baisser leurs prétentions. Résultat, des prix élevés pour les petites surfaces, mais qui reculent pour les grandes. Quant aux biens « hors marché », ils sont de l'avis du professionnel, « immédiatement sanctionnés par les acheteurs », et condamnés à augmenter les stocks en agence.

Une fourchette de 205 000 à 230 000€

Le 10è regorge de petites surfaces, particulièrement ciblées par les acheteurs. Des biens qui se négocient le plus souvent encore autour de 10 000€/m², explique Frédéric Fleury, responsable de l’agence Laforêt E2F Immo. « La fourchette de 205 000 à 230 000 euros représente le gros de la demande », appuie-t-on chez ERA. Et ce, alors que la moyenne de prix dans l’arrondissement est de 7 720€/m² selon le dernier pointage des notaires de Paris.

Les secteurs demandés : la proximité du canal Saint-Martin, la rue Alibert, la rue Bichat ou la rue Marie-et-Louise, indique M. Hayoun. Tout comme le sud de l’arrondissement, proche des grands boulevards.

Quelques transactions réalisées par ERA Beaux repaires :

• - T2 de 26 m² proche du Canal Saint-Martin, vendu 228 000€.
• - T2 de 29 m², également proche canal, vendu 240 000€.
• - Studio 28 m² quartier Goncourt, vendu 280 000€.