Quai d'Austerlitz : Le nouveau QG des soirées parisiennes ?

Le gigantesque espace de 15 000 mètres carrés situé au 34, quai d’Austerlitz n’abritait que l’Institut français de la mode (IFM) depuis 2008. La Caisse des dépôts et consignations (CDC), gérante de la Cité de la mode et du design, a finalement engagé quelque 40 millions d’euros pour donner vie à cet espace qui s'érige à la place des anciens docks du Port autonome. Et ce, « après des tentatives infructueuses » comme le précise aujourd’hui Le Parisien.

Annexe du Social Club

L'organisme a fait appel pour l'occasion au cabinet Clipperton, spécialisé dans l’urbanisme commercial, à Cyril Aouizerate, le créateur du Mama Shelter, le très en vogue hôtel-restaurant du XXème arrondissement, ou encore aux fondateurs du Baron, endroit bien connu des clubbers situé avenue Marceau, dans le XVIème, précise le quotidien.

Cette fine équipe mijote un lieu de sortie très « arty » qui accueillera les visiteurs dès avril prochain. Au programme, on trouvera au rez-de-chaussée des commerces, et deux expositions présentées par Galliera, le musée de la mode de la Ville de Paris. Ce niveau comprendra également une annexe du Social Club, club branché de la rue Montmartre, ou l’on pourra danser et se restaurer, poursuit Le Parisien.

Un restaurant de 800 m²

Le plateau de 4 000 mètres carrés situé au premier étage sera un vaste lieu d’exposition, accueillant des événements d’art contemporain ou des défilés de mode. Enfin, on découvrira au premier étage, sur l’immense terrasse du bâtiment, un club de 400 mètres carrés, imaginé par l’équipe du Baron et dont les commandes sont confiées auxactuels patrons du club, Lionel Bensemoun et André Saraiva. Enfin, un restaurant de 800 mètres carrés, appartenant au Moonroof, se tiendra également à l’autre extrémité de la terrasse.

La Cité de la mode s’attend donc à prendre un tout nouvel essor, et le grand complexe qu’elle va développer devrait permettre à plus d'un de ne pas fermer l’œil de la nuit. Une recette gagnante pour faire de la carlingue verte longtemps vide la nouvelle « place to be » parisienne où se presseront les fêtards lassés de leurs QG habituels. Et pourquoi pas avoir une renommée qui dépasse les frontières ? Car, d'après Lyne Cohen-Solal, conseillère du Vème arrondissement de Paris citée par le quotidien, « ce lieu est appelé à avoir un rayonnement international »