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Prix immobilier

Le marché immobilier du 14ème arrondissement se calme

La mairie du 14ème

La mairie du 14ème - dr

Bordé par les Maréchaux au sud, l’emblématique tour Montparnasse au nord-ouest et l'hôpital Cochin au nord-est, le 14ème arrondissement est une valeur sûre de la capitale. Le secteur n’enregistre pas de baisse de demande, et on peut y trouver une large fourchette de prix. Mais de l’avis des professionnels, son marché immobilier est en phase d’accalmie.

« Depuis mi-novembre, le marché est plus calme », nous explique Christine Fumagalli, gérante chez Orpi Alésia Maine immobilier. Les acheteurs sont encore présents, « mais on compte moins de projets d’achat », estime-telle. Sans doute preuve du réajustement du marché, les prix ont entamé une légère baisse, révèlent les chiffres des Notaires : de 8 520€/m² enregistrés au troisième trimestre 2011, ils se sont retrouvés à 8 510€/m² au quatrième. Ce qu’observe aussi sur le terrain Dominique Guillaud, conseiller immobilier chez ERA Sabim immobilier, qui mentionne pour sa part une baisse « de l’ordre de 5 % » par rapport à l’année dernière.

Les petites surfaces à la fête

Les particuliers en quête de petites surfaces trouveront leur compte dans le 14ème arrondissement, ce type de transaction représente environ 50 % de celles enregistrées au sein de l’agence. « Le gros de la demande pour ces surfaces, de 10 à 35 m², étant une clientèle de jeunes premiers acheteurs », selon Christine Fumagalli. La responsable d’expliquer avoir vendu deux biens de 12,6 m² et de 25 m² situés respectivement porte Didot et à Alésia, pour 126 500 euros et 247 250 euros.

Les biens surévalués sur la touche

Vendeurs, mettez votre bien « au prix du marché ». Car en fait de plus-value, les biens trop chers ont tendance à ne plus être regardés par les acquéreurs. Un bien qui est mis en vente au prix du marché mettra trois semaines ou un mois à se vendre, s’il n’est pas dans le créneau il mettre 3 ou 4 mois, si ce n’est plus. Mais du fait de la forte tension sur les petites surfaces, il n’y a guère de négociation possible, jugent les agents immobiliers.

Les acquéreurs portent leurs choix dans tout le 14ème, un arrondissement qui ne comporte pas de secteurs à proprement parler « boudés », hormis la proximité des boulevards des Maréchaux, réputés bruyants. Tous les autres, que ce soit Montparnasse, Gaîté, Pernety, Plaisance, Denfert-Rochereau, la rue Daguerre, l’avenue du Maine ou encore Alésia sont prisés. Petit bémol, toutefois, pour le parc Montsouris, quartier un peu délaissé du fait de son « manque d’animation », estime Dominique Guillaud.

Léo Monégier