Le 18è touché par l'attentisme

A 7 340€/m² en moyenne au premier trimestre 2013, les prix sont globalement stables sur un an dans le 18è, selon les chiffres des notaires de France. Une moyenne qui cache cependant d’importantes disparités dans le troisième arrondissement le plus abordable de Paris. On peut ainsi passer quasiment du simple au double selon l’emplacement du bien : les prix flirtent avec les 10 000€/m² du côté de Lamarck-Caulaincourt, pour se situer autour des 5 000€/m² vers Marx Dormoy.

Mais le marché n'est pas au mieux de sa forme : « les acquéreurs attendent une contraction des prix et n’hésitent pas à faire des propositions très en deçà des montants affichés. Comme, en face d’eux, les vendeurs ne sont pas encore prêts à revoir leurs prétentions à la baisse, les ventes ne se font pas très vite », déplore Sylvie Rotellini, responsable chez CTH immobilier.

De l'immobilier très varié du nord au sud

Le 18è arrondissement se distingue par son bâti inégal, parmi les plus hétéroclites de la capitale : comme l'indique Marché-Immo.com, le site du Crédit Foncier, « la frange nord souffre d’une importante concentration de logements sociaux. Au sud, le bâti pittoresque de la Butte Montmartre est protégé par un règlement spécifique. L’ouest et le nord-ouest présentent un bâti plus homogène ».

Il séduira les amateurs de T2. L’arrondissement regorge en effet de ce type de biens, qui représentent 40 % du parc de logements. « A l’opposé, les appartements familiaux de cinq pièces et plus sont insuffisants et en net retrait par rapport à la moyenne parisienne (8,3 % contre 12,3 % à Paris) », selon Marché-Immo.com.