Jeudi noir, le squat fait pschittt...

Les premiers squatteurs ont quitté le bien municipal vers minuit et les derniers à 3 h du matin. L’information a été confirmée à LaVieImmo.com par Jeudi noir, qui invoque des raisons de sécurité : « On s’est aperçu qu’il y avait une probabilité importante d’incendie dans l’immeuble. C’est quelque chose qu’on a appris qu’après avoir pénétré dans le bâtiment ». Le collectif a ainsi anticipé l’action de la mairie de Paris, qui selon Elise Aubry, membre de Jeudi noir, « avait prévu de nous expulser au petit matin de toute façon ».

« Partie remise »

Le collectif avait choisi de squatter l’immeuble pour accélérer le processus de vente ou de réaménagement de celui-ci. Une action dénoncée par la ville. Jean-Yves Mano, adjoint de Bertrand Delanoë, déclarait dans Le Parisien de ce dimanche, que « Jeudi noir s’est trompé de cible. Nous avons deux options pour ce bien municipal. La première option, c’est d’en faire un lieu culturel. Mais nous sommes également en discussion pour le vendre à un syndicat ». Mais le collectif va continuer à cibler la ville. Elise Aubry affirme que «  ce n’est que partie remise, on compte reconduire des actions sur des installations de la Mairie. Si ce n’est pas ce bâtiment, ce sera un autre ».