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Prix immobilier

L'immobilier parisien à moins de 8 000€/m2

L'immobilier parisien à 7 960 €/m2 au quatrième trimestre 2014

L'immobilier parisien à 7 960 €/m2 au quatrième trimestre 2014 - dr

La barre symbolique des 8 000 € le mètre carré a été franchie au quatrième trimestre 2014, selon la note de conjoncture des Notaires d'Ile-de-France. Et le repli devrait être « un peu plus rapide » début 2015.

On s'y attendait, c'est désormais officiel : l'immobilier ancien joue la décote à Paris, en-deçà des 8 000 € le mètre. Compter 7 960 €/m2 très exactement au quatrième trimestre 2014, alors que la précédente note des notaires faisait état de 8 030 €/m2 en novembre dernier. Les ventes, elles, se sont maintenues à un niveau « quasi équivalent à 2013 », soit un peu plus de 28 000 transactions.

La baisse des prix est bel et bien installée, donc, même si « depuis leur point haut atteint mi-2012, les ajustements de prix se sont opérés à un rythme qui peut apparaître particulièrement modéré comparé à l’atonie résistante des volumes », indiquent les notaires. Entre le 3e trimestre 2012 et le quatrième trimestre 2014, le coût de la pierre a ainsi reculé de 5,6 % dans la capitale, passant de 8 440 à 7 960 €.

7 840 €/m2 fin avril 2015

Un mouvement qui semble bien parti pour durer. D'après les indicateurs avancés issus de leurs avant-contrats de vente, les notaires anticipent que « la baisse des prix devrait s'accentuer dans les prochains mois et le prix des appartements anciens à Paris devrait s'établir autour de 7 840 € à fin avril 2015 ». Soit une contraction de 3,5 % sur un an. La tendance serait plus marquée sur cette période dans les Hauts-de-Seine (-4,8 %), tandis que la région perdrait 3,9 % en moyenne.

Pour autant, l'heure n'est pas à la panique, tempèrent les notaires : « Malgré cette légère accélération, les baisses attendues ne rappellent en rien la rapide diminution des prix liée à la crise financière de 2008 ». La capitale avait ainsi vu ses prix chuter de près de 9 % entre le troisième trimestre 2008 et le deuxième trimestre 2009.

Pour l'heure, l'attentisme demeure, les « hésitations et ce manque d’orientation pourraient se prolonger dans les prochains mois ». Sauf hypothétique changement d'environnement économique, qui redonnerait « de la confiance et des perspectives à une clientèle resolvabilisée », conclut la note.

André Figeard