La baisse des prix de l'immobilier pointe son nez
Quatre des vingt arrondissements connaissent même « des baisses de prix importantes ».
Des prix quasi-stables sur trois mois
Un appartement ancien se négociait 7 481 euros du m² en février, soit légèrement plus qu’en janvier (7 457 euros). Sur trois mois, la variation ressort à 0.4%, toujours positive bien qu’en légère baisse (0.7% en janvier) et désormais proche de l’équilibre. En comparaison annuelle, la progression est ramenée de 8.2% en janvier à 7.6%.
Des évolutions disparates selon les arrondissements ; fortes hausses dans le 4ème
Par arrondissements, SeLoger constate des baisses dans les quartiers « les plus populaires [-1.1% sur trois mois dans le 18ème, -1.0% dans le 20ème] et les micro marchés, comme ceux des 1er [-3.5%] et 3ème arrondissements [-1.6%] ».
De fortes hausses sont en revanche observées dans les arrondissements les plus chers, ce que le baromètre interprète comme la preuve que « la demande émane toujours d’une clientèle aisée ». Les prix ont ainsi progressé de 2.0% dans le 9ème arrondissement, de 2.6% dans le 6ème, 2.8% dans les 5ème et 7ème, 2.9% dans le 8ème et 3% dans le 4ème arrondissement.
Les taux de croissance annuels restent élevés, encore égaux ou supérieurs à 10% dans huit arrondissements (+10% dans les 6ème et 7ème, +10.3% dans le 17ème, +10.7% dans le 2ème, +10.9% dans le 16ème, +11% dans le 5ème, +11.9% dans le 8ème, jusqu’à +19.1% dans le 4ème).
ES