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Prix immobilier

La pénurie de logements tire les prix de l’immobilier parisien

La hausse s'installe

La hausse s'installe - dr

Après deux mois dans le rouge, le baromètre MeilleursAgents.com a regagné 0,6 % en février. Plus rares et plus recherchées, les petites surfaces donnent le ton.

La baisse du tournant 2009-2010 n’aurait été qu’une fausse alerte. La dernière édition du baromètre MeilleursAgents fait état d’une hausse de 0,61 % des prix de l’immobilier à Paris au mois de février. « Le trou d’air de décembre-janvier est effacé, commente le courtier en agences immobilières. Le marché a pratiquement retrouvé le prix d’il y a un an, regagnant 6,5 % sur les douze derniers mois ». En moyenne, le mètre carré se négociait à un peu plus de 6493 euros* au 28 février, contre environ 6454 euros un mois plus tôt.

+9 % pour les petites surfaces

Selon Sébastien de Lafond, président et fondateur de MeilleursAgents, ce regain de vigueur s’explique par la faiblesse des stocks de biens à vendre, « historiquement bas alors que les acheteurs sont bien présents. Mais que pourraient-ils acheter sur un marché en manque de biens ? », s’interroge-t-il. Prisées par les primo-accédants et les investisseurs, les petites surfaces, studios et 2 pièces, enregistrent une hausse plus marquée que la moyenne du marché, de 1,5 % sur un mois et de 9 % sur un an. Les grandes surfaces, affichent une baisse de prix de 0,5 % par rapport à janvier, et une croissance de 4,5 % sur douze mois. « Les propriétaires qui habitent de grandes surfaces et souhaitent déménager sont empêchés dans leurs projets à cause du manque de biens en vente, reprend Sébastien de Lafond. Ne trouvant pas leur nouvelle habitation, ils ne vendent pas leur logement actuel et contribuent ainsi à la pénurie générale », ajoute-t-il.

*Le baromètre est calculé sur la base des dernières transactions remontées par les 300 agences immobilières partenaires de MeilleursAgents.com.

Emmanuel Salbayre