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Les Parisiens consacrent plus du 1/3 de leurs revenu à leur loyer

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Les Parisiens consacrent en moyenne un peu plus du tiers de leur revenu au paiement de leur loyer, selon une étude de l’Adil 75 (Association départementale de l’information sur le logement) rendue publique mardi.

Sans surprise, le taux d’effort est plus important pour les locataires qui vivent seuls et pour ceux dont les ressources diminuent suite à un changement de situation professionnelle.

Du 15 juillet au 15 novembre 2008, les conseillers de l’Adil 75 ont interrogé 650 locataires parisiens sur leur situation familiale, le type et la qualité de leur logement, la nature et la durée de leur bail, le montant de leurs loyer et charge, ainsi que sur les aides aux logements qu’ils perçoivent. Le principal enseignement de cette étude est que la part du loyer moyen dans le revenu des ménages habitant la capitale s’élève à 34 %, contre seulement 20 % dans le reste du pays. Cette part peut être plus importante. Les personnes dont la part du loyer dépasse 35 % du budget sont, dans 92 % des cas, celles dont le revenu est inférieur à 2 000 euros. Soit principalement des célibataires. « En effet, les revenus déterminant le taux d’effort, celui-ci est moins important pour les couples, qui conjuguent les revenus », explique l’Adil.

Les seniors et les jeunes, plus exposés que les autres L’Association constate également que 65 % des ménages consacrent plus du quart de leurs revenus au paiement de leur loyer. Pour 25 %, le loyer représente même plus de la moitié des revenus. Souvent des personnes âgées. « 17 % des plus de 65 ans consacrent au loyer plus de 45 % de leur budget », note l’Adil. « Les personnes arrivées à l’âge de la retraite connaissent une baisse de leurs revenus par rapport à leur situation précédente, à charges financières de loyer inchangées ». Bien souvent, « elles souhaitent se maintenir dans le logement » en dépit d’un taux d’effort plus important.

Autre population à risque, les jeunes. « Un tiers des moins de 25 ans ont un loyer supérieur à 45 % de leurs revenus », reprend l’Adil. Un état de fait qui « n’a rien de surprenant », dans la mesure où « ces catégories disposent de faibles revenus et sont souvent prises en charge par leurs parents le temps de leurs études ».

Enfin, 61 % des demandeurs d’emploi et des inactifs acquittent un loyer dépassant 45 % de leurs revenus.

E.S.

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