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Pécresse lance la rationalisation de l'immobilier universitaire parisien

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Le projet de regroupement des universités parisiennes de Valérie Pécresse s’accompagne d’une rationalisation de leur patrimoine immobilier.

Une concertation devrait être lancée prochainement.

« Faire de paris la plus belle métropole universitaire du monde ». Tel est, rien de moins, le but de Bernard Larrouturou, ancien directeur général de l’Institut national de recherche en informatique et automatique (INRIA) et auteur d’un rapport sur l’immobilier universitaire parisien remis ce matin à Valérie Pécresse.

La principale préconisation du rapport, reprise par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, porte sur la création de grandes « universités confédérales », fonctionnant sur le même modèle que les Pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES). « Leur taille sera comparable à celle des grands campus internationaux, qui comptent entre 3 000 et 6 000 doctorants. » Le nombre et l’identité des entités regroupées n’ont pas encore été arrêtés. Interrogée par Le Monde, Mme Pécresse indique que « Bernard Larrouturou propose la formation […] de trois pôles universitaires ainsi que d'un campus international sur la montagne Sainte-Geneviève », dans le 5ème arrondissement. Il faudra aller vite, les premiers pôles devant voir le jour avant la fin de l’année universitaire en cours.

Réduction du nombre d’implantations Une autre des propositions du rapport Larrouturou adoptées par la ministre porte sur la préparation de la dévolution de leur patrimoine immobilier aux universités. Une concertation va pour cela être lancée avec la Ville de Paris et le Conseil régional, afin de « construire une vision partagée du schéma directeur immobilier [des universités] ainsi qu’un plan de financement des investissements autour de quelques quartiers universitaires cohérents. » Le plan sera décliné, pour chacun des PRES, avec l’objectif de parvenir en moins de dix ans, pour les huit universités parisiennes, à une quarantaine d’implantations au lieu d’une centaine à l’heure actuelle. Le produit des cessions immobilières réalisées servira au financement des travaux de rénovation des campus parisiens. Pour chaque établissement volontaire, l’objectif est d’« aller vers la dévolution des biens immobiliers en l’accompagnant dans la préparation de cette étape importante du développement de son autonomie, mais il [est] nécessaire que cette dévolution soit précédée d’une phase de rationalisation des implantations de chaque université », a précisé Valérie Pécresse.

V.J.

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