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Bertrand Delanoë recadre le débat sur les élus logés dans des HLM

Bertrand Delanoë

Bertrand Delanoë - Wikimedia Commons

Le maire de Paris s’explique dans un communiqué, face à la polémique sur les élus logés en HLM à Paris.

Les HLM parisiens déboussolent la course aux municipales. Les noms de plusieurs élus de droite logés dans le parc social parisien avaient circulé le mois dernier, forçant Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, à monter au créneau. Et sous peine de radiation des listes, ces derniers se sont engagés à quitter leur logement. Peu après, ce sont deux élus de gauche qui ont été cités par Le Figaro.

Une « liste » complétée mercredi soir par Médiapart, trois autres personnalités PS et PCF sont installées dans des HLM de la Ville : Jean Vuillermoz, adjoint au maire PCF de Paris en charge des Sports, logé dans un 53 m² de 300 euros dans le 20e arrondissement; Didier Guillot, adjoint PS à la Vie étudiante, résidant dans113m² pour un loyer de 1900 euros dans le 18e, et Pierre Mansat, adjoint apparenté PCF en charge de Paris Métropole, dans un appartement de 75m² qu'il paye 1 100 euros dans le 12e.

Des attributions antérieures à 2001

Rien n’est illégal, souligne le site d’informations, lesdits élus ayant selon son enquête obtenu leur logement avant l’élection de Bertrand Delanoë, en 2001. Ce que confirme aujourd’hui l'édile dans un communiqué : « Toutes ont eu lieu avant 2001, assure le maire de Paris, qui précise qu’après (s)on élection en mars 2001 aucun logement social ne pourrait être attribué à un conseiller de Paris ». Une règle « scrupuleusement respectée, quelle que soit la situation familiale ou sociale des élus ».

Quant au maintien de ces élus dans les lieux, c’est « un droit (…) auquel je ne peux juridiquement m’opposer », explique M. Delanoë, qui appelle toutefois « à faire preuve de responsabilité dès que, leur situation personnelle s’étant améliorée, elle ne justifie plus l’occupation d’un logement social dans la crise que nous traversons ».

André Figeard