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Prix immobilier

Légère baisse des prix de l'immobilier à Paris en janvier

L'attentisme plane sur l'immobilier francilien

L'attentisme plane sur l'immobilier francilien - dr

Les prix dans la capitale sont restés orientés à la baisse en janvier, selon le baromètre mensuel publié par le réseau MeilleursAgents. Un repli qui reste mesuré, de 0,4 %, alors que les acheteurs et les vendeurs commencent à bouder le marché.

Toujours pas de chute des prix parisiens, même si la crispation du marché se précise. C’est ce que montrent les chiffres publiés par MeilleursAgents, dévoilés la veille de ceux des Notaires. Pour l’heure, « la tendance baissière des prix observée depuis juillet 2011 » se confirme dans les promesses de ventes enregistrées par le réseau. La capitale a ainsi montré un repli de 0,4 % durant le premier mois de l’année. Tout comme sa banlieue, en baisse de 0,2 % à 1,2 % selon les zones, à l’exception de la Seine Saint-Denis, en très légère hausse de 0,1 %.

Moins de vendeurs, moins d'acheteurs...

Autre fait notable, les vendeurs sont moins présents (-20 % sur un an d’après ses estimations), alors que dans le même temps le nombre d'acheteurs a diminué d'environ 30 %, précise l’étude. Une baisse importante, que Sébastien de Lafond, président et fondateur du réseau, attribue pour ces derniers à « l’effet mécanique de la suppression du PTZ + dans l’ancien, qui concernait environ 40 % des ventes ». Sans compter le fait que « les prix sont trop élevés et les conditions d’octroi de crédit, durcies par les banques avec la crise de l’Euro, ont désolvabilisé un certain nombre » d’entre eux. Enfin, côté vendeurs, « l’attentisme dans l’achat-revente, qui représente le plus gros des transactions, prédomine dans un contexte sujet à des réformes importantes présentes et à venir ».

...Mais pas de blocage

Pour autant, point de pessimisme. Le réseau veut croire que « le marché immobilier se préserve d'un éventuel blocage, grâce, entre autres, à des taux bas et à la forte attractivité de la pierre en tant que valeur refuge ». Soutenue par le fait, selon Sébastien de Lafond, que plus qu' ailleurs, « le réflexe d’investissement immobilier est très fort en France »...

Léo Monégier