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Prix immobilier

Les prix de l'immobilier restent stables à Paris

Des ventes en berne, mais des prix qui résistent en Ile-de-France

Des ventes en berne, mais des prix qui résistent en Ile-de-France - dr

Peu affectés par la baisse des transactions, les prix de l’immobilier parisiens font de la résistance depuis le début de l’année, selon le dernier pointage des notaires franciliens. Ils devraient se maintenir aux alentours de la barre des 8 250€/m² cet été.

Rien de nouveau, depuis janvier du moins, sur le front des prix de l’ancien à Paris. Loin de la tendance baissière observée dans la deuxième moitié de 2012, la dernière note de conjoncture des notaires de Paris Ile-de-France fait état d’une stabilité entre janvier et avril 2013, notant tout juste -0,2 % sur cette période, à 8 280€/m² à fin avril*. D’après leurs indicateurs avancés, les avant-contrats de vente, les notaires franciliens ne prévoient guère de mouvement prochain : « les prix se maintiendraient cet été aux alentours de 8 250€/m² ». Sur un an, toutefois, les prix marquent un repli de 1,4 %.

Soit peu ou prou le même mouvement qu’en Ile-de-France, où les tarifs de la pierre enregistrent une légère contraction de 0,2 % « tous logements confondus ». Dans le détail, les appartements se déprécient de 0,3 % entre janvier et avril, les maisons étant stables à 301 600€ en moyenne.

Gare au trompe-l’œil

« Les prix sont toujours assez peu affectés par le faible nombre de ventes », analysent les officiers ministériels. Pourtant, celles-ci sont en hausse de 18 % à Paris sur un an entre février et avril 2013, tout comme dans les Hauts-de-Seine. L’Ile-de-France voit quant à elle son volume de ventes augmenter de 13 % sur cette période, à 29 400 unités.

Faut-il pourtant en conclure que le marché est reparti ? « Rien n’est mois sûr », disent les notaires. « En effet, l’amélioration de l’activité observée par rapport à l’année dernière doit beaucoup à la période de comparaison retenue en 2012 », février-avril. Période qui laissait voir une forte contraction des ventes, due à l’époque au durcissement de la fiscalité des plus-values immobilières.

Ventes de -10 à -20 %

Comparé à début 2011, les niveaux enregistrés restent en réalité faibles : « entre 10 et 20 % en dessous du niveau moyen de transactions constaté depuis 15 ans », conclut la note.

*Le nombre de ventes et les indices de prix sont calculés sur 3 mois : « avril* » correspond à la période février-mars-avril, « janvier* » à la période allant de novembre à janvier.

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Léo Monégier