Paris : Union pour stopper la précarité énergétique
Initié par Nicolas Sarkozy en mai 2007, le Grenelle Environnement promettait de rétablir la crise climatique et écologique en France. Pourtant, cinq ans après, les progrès du développement durable se font attendre, déplorent en chœur la mairie de Paris et la Région Ile-de-France. Les factures énergétiques sont salées, suite à la hausse du prix du gaz (+25 % en deux ans) et de l’électricité (+8 %). Les prix grimpent encore plus dans les logements vétustes à forte consommation, ce qui pose un réel problème pour les ménages modestes. Et les dispositifs propices aux économies d’énergie ne sont encore qu’une esquisse, car cette démarche est « techniquement, juridiquement et financièrement difficile à enclencher dans le parc privé », explique la mairie dans un communiqué.
Partant de ce constat, la région Ile-de-France et la Ville de Paris signeront prochainement une convention visant à enrayer cette précarité énergétique et sociale dans les copropriétés, et diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
3 000 à 4 000 logements d’ici à 2013
Leur intervention permettra d’accélérer « les travaux d’économie dans les immeubles énergivores », capables de faire gagner au moins deux classes énergétiques à un logement. Les deux signataires prévoient la mise en conformité de 50 copropriétés, soit 3 000 à 4 000 habitations d’ici à 2013.
Pour réaliser au plus vite ce projet, la Mairie et la Région proposent de verser des aides financières aux syndicats de copropriétaires. Île-de-France assumera jusqu’à 25 % du financement des travaux, soit 3 000 à 4 000 euros de subvention. La Ville de Paris s’engage, quant à elle, à financer jusqu’à 20 % du coût des travaux, et à accorder des aides supplémentaires pour les propriétaires les plus modestes.