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Prix de l'immobilier : Quelle tendance en 2012 ?

La question des prix de l'immobilier divise les experts

La question des prix de l'immobilier divise les experts - dr

Alors que la Fnaim prévoit que la baisse des prix de l’immobilier à Paris devrait perdurer tout au long de l’année, les Notaires de France estiment au contraire dans leur dernière note de conjoncture qu'ils « pourraient faire preuve d’une certaine résistance ». Les avis des uns et des autres.

Quelle sera l’évolution des prix de l’immobilier ancien à paris cette année ? Les professionnels sont pour le moins partagés. Derniers en date à se prononcer sur ce point, les Notaires de France, qui ne constatent toujours pas dans leurs dernières données de baisse des prix dans la capitale (+ 18 % en rythme annuel observé fin octobre), et qui estiment même que les prix pourraient encore « faire preuve d’une certaine résistance » dans le courant de l'année.

La raison ? « L’attractivité maintenue de la capitale, portée actuellement par les opérations d’urbanisme », selon les Notaires. Ce qui fait qu’à la fin du troisième trimestre, les prix parisiens dépassaient encore allègrement les 8 300 euros le mètre carré (8 366 euros le mètre exactement).

Fnaim Vs Century 21

Une vision que partage Century 21 France, dont le patron, Laurent Vimont, déclarait début janvier à LaVieImmo.com qu’ « en moyenne, les prix à Paris ne baisseront pas cette année ». Le professionnel tenait toutefois à nuancer : « c’en est fini des taux de croissance à deux chiffres, et des baisses ponctuelles ne sont pas à exclure ».

Mais la Fnaim Ile-de-France, autre grand nom de la transaction immobilière, ne l’entend pas de cette oreille. Pour sa part, la fédération note un repli des prix de 6 % durant les trois derniers mois de l’année 2011. « Un renversement de tendance très marqué continuera sur le début de l’année 2012 », livrait jeudi à LaVieImmo.com Gilles Ricour de Bourgie, président de la Chambre francilienne.

Pour ce qui est de l'évolution des prix sur l’ensemble du territoire, les experts vont à l’inverse peu ou prou dans le même sens : celui d’une contraction globale. Mais sans pour autant que l'on assiste à « une chute aussi brutale qu’en 2008 où en quelques mois il y avait eu des baisses de 10 à 15 % et plus », rassurent les officiers ministériels.

André Figeard