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Jeudi Noir : Après l'hôtel particulier de Bongo, celui de Nguesso ?

"Jeudi Noir dans le panier à salade"

"Jeudi Noir dans le panier à salade" - Jeudi Noir

Le combat continue pour Jeudi Noir. Le collectif, toujours en lutte contre le mal-logement, vient d’être expulsé d’un hôtel appartenant à Ali Bongo, qui figure dans la liste des « biens mal acquis » par des chefs d’Etat africains. Une action éclair, mais toujours médiatique.

A peine expulsés des locaux de l'avenue Matignon, les membres de Jeudi Noir ne désarment pas, et s’attaquent à des cibles toujours plus symboliques. En effet, le collectif vient d’investir un hôtel particulier parisien appartenant au président du Gabon, Ali Bongo. Cet immeuble, situé au 51, rue de l’Université (7ème arrondissement de Paris), est un « endroit (…) plus important et hautement plus symbolique que celui d'AXA, avenue de Matignon », a expliqué à Libération Elise, membre du collectif. Et si les squatters ont été contraints de quitter l’immeuble du 22, avenue Matignon, situé à deux pas de l’Elysée, c’est pour mieux tenter d’en occuper un tout près de l’Assemblée nationale.

« On n'exclut rien »

Pour Jeudi Noir, il s’agissait d’occuper les lieux aussi longtemps qu’Ali Bongo sera au pouvoir. Peine perdue, ils viennent d’être délogés, et sont conduits à l’heure où nous écrivons au commissariat du 11ème arrondissement. Contacté par LaVieImmo.com, Manuel Domergue, porte-parole du collectif, déclare : « Nous avons réussi à occuper la cour de l’immeuble. On n’exclut pas de ne pas s’attaquer à d’autres biens mal acquis, comme celui de M. Nguesso, par exemple. Tout est ouvert ! ». A suivre…

Léo Monégier