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4 hôtels parisiens de luxe dans le viseur des investisseurs chinois

Le Crillon

Le Crillon - dr

Ce n’est pas à coup de pétrodollars mais bien à coup de yuan que le Napoléon et trois hôtels du fonds d’investissements Starwood Capital pourraient être cédés prochainement. Les investisseurs chinois se tournent désormais vers l’hôtellerie de luxe à Paris. Un secteur qui ne connait pas non plus la crise, mais où la concurrence fait rage.

Ils sont propriétaires notamment du Shangri-La et du Mandarin Oriental, derniers nés des grands noms de l’hôtellerie parisienne. Et leur appétit n’est pas rassasié. Les investisseurs chinois chercheraient à mettre la main sur quatre autres hôtels parisiens parmi les plus distingués en matière de luxe, rapporte latribune.fr. Il s’agit d’abord du Napoléon, un des rares hôtels encore indépendants, situé à quelques pas de l’Arc de Triomphe. Surnommé « The Place » par Errol Flynn et propriété d’une famille d’origine russe, il a hébergé des personnalités du monde artistique et culturel tels que Ernst Hemingway, Salvador Dali ou encore John Steinbeck.

L’intérêt asiatique se porte également sur trois hôtels gérés par Starwood Capital, ex-propriétaire du Crillon et du Concorde Montparnasse, vendus en 2011 à des investisseurs du Moyen-Orient pour un total de 337 millions d’euros. En effet, selon latribune.fr, sur son site Internet, le fonds d’investissement serait vendeur du Concorde Lafayette, de l'Hôtel du Louvre ainsi que du Concorde Saint-Lazare. « Les investisseurs chinois seraient intéressés par au moins un des trois. « Ils en ont visité un lors de leur passage à Paris » », indique un observateur, cité par le cite d’information économique. Ces trois adresses incontournables de l’hôtellerie haut de gamme parisienne, pourraient bien changer de propriétaire et donc de marque, si toutefois l’acquéreur en exprime la volonté.

Les ténors du luxe font peau neuve

L’univers de l’hôtellerie de luxe à Paris est sérieusement bouleversé par l’arrivée de la nouvelle génération de palaces dans la capitale. Et pour faire face à cette concurrence, les ténors du secteur tels que le Ritz ou le Crillon se voient dans l’obligation de s’imposer un lifting afin de garder leur place au sein du club privé des adresses fastueuses de la capitale. En effet, ces deux hôtels fermeront leurs portes pour des travaux qui dureront au moins deux ans. Le Lutetia et le Plaza Athénée, en perte de vitesse, pourraient, eux aussi, « se lancer dans des travaux pour garder leur standing, après le Bristol, le Meurice, le Crillon et le Ritz », informe latribune.fr.

Badr Lebnioury