Dans le luxe aussi, les biens surcotés restent sur la touche
En témoigne la dernière note publiée par Barnes, sur les maisons familiales du littoral français. « Aucune transaction n’aboutit si le prix est surcoté », explique le spécialiste du haut de gamme. Et ce, quelque soit le bien ou l'emplacement, fût-il de rêve : ainsi, « du côté de Biarritz et de Saint-Jean-de-Luz, la sanction est immédiate : la maison ne reçoit aucune visite, au-delà de 20% de surévaluation ». A Deauville, certains vendeurs préfèrent retirer leur bien de la vente, dans l’attente d’une reprise « qui pourrait se révéler hypothétique ».
D’autres attendent, laissant leur bien sur le marché parfois des années. Barnes cite l’exemple du propriétaire d’une maison de village, à Guéthary dans la côte Basque, qui a mis 4 ans à vendre son bien. Et ce après avoir « considérablement baissé ses prétentions passant de 1,115 million d’euros à 935 000 euros ». Soit une ristourne de 16 %.
Il n’en demeure pas moins que même chers, les biens de prestige « au bon prix » trouvent preneur, et dans des délais raisonnables (six mois pour une maison de la côte normande). Les acheteurs fortunés, cadres dirigeants expatriés ou étrangers, notamment de Russie et du Proche-Orient, continuent de lorgner le marché.
La palette de prix de Barnes dans les secteurs prisés du luxe :
- - Deauville : entre 400 et 800 000 €. Peu de transactions à des prix supérieurs à 1 million d’euros.
- - Arcachon, Pyla, Cap Ferret : entre 700 000 et 2,5 millions d’euros
- - Côte basque : entre 500 000 et 1,5 million d’euros. Une transaction à plus de 5 millions d’euros pour une maison Art Déco vue mer et golf.
- - Provence et littoral : entre 800 000 et 1,5 million d’euros.
- - Cannes : entre 15 000 et 20 000 € le mètre carré pour les appartements. Prix des villas : entre 700 000 et 95 millions d’euros !
- - Saint-Tropez : entre 1 million et 14 millions
- - Corse : une villa vendue 5 millions d’euros à Porto Vecchio.