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France : L'immobilier de luxe en pleine forme

Saint-Tropez reste un symbole toujours actuel du luxe français

Saint-Tropez reste un symbole toujours actuel du luxe français - dr

Le luxe est sur la pente ascendante, dans tous ses secteurs : le marché parisien explose, avec un nombre croissant de transactions depuis le début de l’année. Les marchés secondaires les plus chers de Provence, de la Côte d’Azur, ou de montagne (Megève, Courchevel…) ont également « beaucoup repris », affirme Sotheby’s International Realty France. Seuls les marchés secondaires traditionnels, comme les stations balnéaires, restent « très volatils ».

L’immobilier de prestige affiche sa bonne forme. Au premier trimestre, ces bons résultats se sont traduits par « une augmentation de 26 % en nombre de transactions conclues par rapport à 2010 », indique Alexander Kraft, président directeur général du groupe. Soit 90 ventes sur la France entière, pour un prix moyen par bien de 812 000 euros. Une tendance qui ne devrait pas se démentir au deuxième trimestre, Sotheby’s projetant d’atteindre les 110 transactions à l'issue du premier semestre.

De Paris à Saint-Tropez, la croissance

A Paris, les ventes importantes ne désemplissent pas, grâce à « une forte demande des acheteurs étrangers et français », qui ont plébiscité les biens supérieurs à 3 millions d’euros. En témoigne ce Penthouse qui s’est vendu Boulevard des Invalides pour 9,4 millions d’euros, confie le groupe.

Les marchés réputés les plus chers, de la Côte d’Azur à Megève, en passant par les lacs d’Annecy ou Léman, ont quant à eux retrouvé leurs couleurs. Ainsi, le patron de Sotheby’s France Sotheby’s fait un double constat : « Nous voyons le retour d'une clientèle internationale à la recherche de propriété d'exception sans le moindre défaut, mais au prix juste ». Un prix juste qui a été trouvé pour cette villa vendue par le groupe à Saint-Tropez, pour 4,75 millions d’euros...

Attentisme dans les marchés secondaires

Enfin, les marchés secondaires traditionnels, comme la Bourgogne, l’Aquitaine, la Normandie et les stations balnéaires - Biarritz, Dinard ou La Baule - « sont en train de se redresser avec une activité supérieure à celle de 2010, mais restent néanmoins très volatiles ». Dans ces marchés, l’attentisme semble de mise, avec des négociations parfois « longues et dures », explique le professionnel. Mais ici, certaines mesures peuvent freiner le marché. En effet, les acquéreurs ont été soucieux de la réforme de l'ISF, et restent attentifs sur l'éventuelle taxe sur les résidences secondaires des non-résidents, conclut M. Kraft.

Léo Monégier