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Golf hyperluxe à vendre, en Corse

Le trou numéro 16, à Sperone

Le trou numéro 16, à Sperone - Wikimedia

L’un des golfs les plus réputés du monde, le golf de Sperone, en Corse, a été mis en vente par son propriétaire. Son prix : 20 millions d’euros.

Un parcours de golf très apprécié de la jet-set se retrouve sur le marché de la vente, sur l’Ile de beauté : le golf de Sperone, selon une information de radio France Bleu Frequenza Mora que rapporte l’AFP. Situé à côté de Bonifacio, il bénéficie d’un cadre apprécié de tous. Face à la Sardaigne, son fameux trou numéro 16 permet notamment de « jouer par dessus une mer turquoise éblouissante », explique le site Internet de Sperone. Les 18 trous que comportent le golf attirent quelque 20 000 sportifs par an.

Acheté « pour 1 franc le mètre carré »

C’est l’homme d’affaires français Georges Dewez, propriétaire des lieux, qui a mis en vente pour quelque 20 millions d’euros le parcours, le club-house et le restaurant, soit 80 hectares, selon l’agence de presse. Jacques Dewez, père de l’actuel propriétaire et ancien pilote de ligne reconverti dans l'immobilier, avait fait l’acquisition du domaine dans les années 1960. L’opération s’est avérée très rentable, puisqu’il l’avait acheté à l’époque « pour 1 franc le mètre carré », précise l’agence de presse. Ce qui équivaudrait à environ 1 million d’euros d’aujourd’hui, selon les données de l’Insee, en valeur corrigée de l’inflation. Le golf a par la suite été aménagé, « au grand dam des défenseurs de l'environnement et des nationalistes corses ».

Un golf très courtisé par les people

La municipalité de Bonifacio a annoncé qu’elle serait « vigilante sur la transaction, souhaitant que le complexe ne soit pas acheté par un groupe étranger ». Le domaine de Sperone, à l'instar de la Corse du sud, est très apprécié des people et des grosses fortunes. Depuis les années 1980 s’y sont succédé Jacques Séguéla, Christine Ockrent et Bernard Kouchner, précise l'AFP. En 1996, le golf avait fait l’objet d’une importante tentative de racket de nationalistes corses, qui y voyaient l'un des « symbole de la spéculation » qui sévit dans l'île.

André Figeard