Pas de ralentissement en vue dans l'immobilier de luxe
Alors qu’un début de retournement du marché immobilier se fait sentir, le segment prestige « ne montre pas le moindre signe de ralentissement en terme d’activité » en 2011, indique Sotheby’s IR. Alexander Kraft, président-directeur général du groupe, recense ainsi en octobre « 47 ventes avec un prix moyen de 1,7 million d’euros, pour un volume de vente total de plus de 80,5 millions d’euros ». Un afflux de transactions qui ne se contente pas de la capitale, mais est également observé en province, souligne Sotheby’s.
L'impact positif de la réforme des plus-values
Autre tendance notable : la réforme de la fiscalité des plus-values immobilières, qui frappe les propriétaires souhaitant revendre leur(s) résidence(s) secondaire(s), n’a pas freiné les transactions dans le haut de gamme - contrairement à l’immobilier plus « classique ». Sotheby’s constate au contraire que la nouvelle réglementation fiscale, conjuguée aux élections présidentielles, a eu pour effet de « motiver les vendeurs français ». La part d’acheteurs en provenance des pays émergents est notable, observe l’expert du luxe : Sud-Américains, Chinois et Russes « restent très actifs sur le marché français à la recherche d’affaires intéressantes ». Une conjoncture qui reste, malgré la crise, très favorable. De quoi faire pronostiquer à Sotheby's un 4ème trimestre qui « s’annonce comme un véritable trimestre record ».
15M€ pour un appartement au Quai d'Orsay
Quelques transactions notables. A Paris, au Quai d’Orsay, le groupe explique la vente d’un « appartement d’exception », pour plus de 15 millions d’euros. Dans le Lubéron, c’est une propriété de charme qui est partie pour quelque 7,5 millions d’euros. Enfin, une « villa historique pieds dans l’eau » a été vendue à Dinard, pour plus de 5 millions d’euros. « L’un des prix les plus élevés jamais atteints sur ce marché », conclut le groupe.