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Rumeurs de vente autour du Mandarin Oriental

Le Mandarin Oriental en vente... ou pas?

Le Mandarin Oriental en vente... ou pas? - dr

Le Figaro a rapporté hier que le Mandarin Oriental, un des palaces parisiens les plus en vogue, était sur le marché de la vente. Une information vite démentie par SFL (Société foncière lyonnaise), propriétaire des murs de l'hôtel de luxe.

Agitation autour du célèbre palace parisien. Le Figaro a fait grand bruit en annonçant qu'un an à peine après son ouverture au public, le Mandarin Oriental, un des plus grands palaces parisiens, s’apprêtait à changer de mains. Cette information a rapidement été démentie ce matin par la SFL (Société foncière lyonnaise), propriétaire des murs de cet édifice acquis en 2006.

L’hôtel de luxe, arrivé dans l’univers des palaces parisiens pour concurrencer le Royal Monceau, le Bristol ou encore le Plazza Athénée, est composé de 138 chambres. Le prix de vente mentionné par le quotidien était de « plus de 200 millions d’euros ». Et pour Georges Panayotis, président du cabinet de conseil en hôtellerie, MKG, ces prétentions ne sont pas déraisonnables : « quand un palace est vendu, la chambre est valorisée 2 millions à 2,5 millions d’euros », explique-t-il au quotidien.

A terme, la vente n'est pas exclue

Cités parmi les potentiels acquéreurs, des Chinois ou des Qatariens, dont le fonds Qatar National Hotel Company, possède déjà Royal Monceau et le futur Peninsula. Selon Le Figaro, si la foncière a décidé de se séparer du Mandarin Oriental, c'est à cause de « la gestion de locaux hôteliers [qui] n’est pas son cœur de métier ». Une information formellement démentie par la SFL, précisant dans un communiqué qu’« aucune décision n’a été prise de vendre l'ensemble immobilier situé 251 rue Saint-Honoré à Paris 1er, qui abrite l'hôtel de luxe loué au groupe Mandarin-Oriental et les deux boutiques louées respectivement aux enseignes Dsquared2 et Ports 1961 ». Cependant, la foncière concède avoir confié la mission à Jones Lang Lasalle de tester l'intérêt de quelques investisseurs internationaux pour ce « trophy asset » et « décidera en temps utile de l'opportunité de le céder ou de le conserver en patrimoine ».

Une fréquentation honorable

Le moins que l’on puisse dire en tout cas, c’est que le démarrage du Mandarin Oriental a été plutôt une réussite. En dépit d’un taux de remplissage de 70 %, qui reste inférieur à celui de ces homologues implantés depuis longtemps dans la capitale (Georges V, Le Crillon ou Le Meurice…), la fréquentation d l'établissement es plus qu'honorable au vu de sa date récente d'ouverture.

Que les habitués du palace parisien ou ceux qui envisagent d'y séjourner se rassurent : si un jour le Mandarin Oriental est vendu, « ils pourront toujours réserver la plus grande suite de 350 m². Profiter d’un spa de 900 m² ou déjeuner dans le restaurant dirigé par le roi de la cuisine moléculaire, Thierry Marx », explique le quotidien. Même Jaridine Matheson, une des branches d’un conglomérat hongkongais, qui est également l’opérateur de l’établissement, resterait pour continuer sa tâche.

Badr Lebnioury