Saint-Denis demande de l'aide pour lutter contre l'habitat indigne
Dans cette ville qui comporterait un tiers de logements impropres à l’habitat, les élus « ont demandé qu'un comité interministériel s'empare de cette question », tout en ciblant particulièrement les « marchands de sommeil ». Ces propriétaires qui font fi de toute sécurité pourraient par exemple faire l’objet d’une « interdiction de louer », propose Stéphane Peu, adjoint PC au maire chargé du logement.
La ministre du Logement a réaffirmé de son côté devant le Sénat hier, lors de la présentation de son projet de loi sur le logement social, travailler « sur un dispositif beaucoup plus contraignant face à ceux que l’on nomme les marchands de sommeil et qui prospèrent sur la crise du logement ».