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Prix immobilier

L'immobilier se maintient à Strasbourg

Strasbourg et son fort pouvoir d'achat immobilier

Strasbourg et son fort pouvoir d'achat immobilier - dr

Le marché immobilier strasbourgeois résiste à la crispation économique. Obtenant des prix moyens au mètre carré avoisinant les 2 500 euros, la capitale de l'Europe perd cependant peu à peu sa clientèle de primo-accédants.

Le marché « va plutôt bien pour le moment » à Strasbourg, estime Alexandre Zyzeck, directeur de l’agence Adomius immobilier. Les transactions se maintiennent, sur fond de progression des prix tout au long de l’année. Selon les derniers chiffres publiés par les Notaires de France, il fallait compter des prix moyens de 2 429 euros le mètre carré à Strasbourg, à la fin août.

L'hypercentre à 3 000€/m²

Mais dans l'hypercentre, les prix des biens tournent plutôt autour de 3 000 euros le mètre carré. L’agence Adomius indique ainsi avoir vendu « un deux pièces de 46 mètres pour 150 000 euros, dans le quartier Kruteneau », qui monte en ce moment. Soit 3 200€/m².

Les secteurs forts : le centre-ville est bien sûr très recherché. De même que les quartiers périphériques au nord-est, comme l’Orangerie-Contades, où les biens peuvent se négocier jusqu’à 4 000 euros le mètre. Mais aussi le sud de la ville, avec Krutenau et le quartier Neudorf, populaire et prisé. Au sud de l’hypercentre, enfin, « l’axe Heiritz-Kehl est un secteur en plein essor où se concentrent les programmes immobiliers les plus importants de la ville », précise le crédit Foncier.

Strasbourg, plus fort pouvoir d'achat immobilier

Bonne nouvelle pour les acquéreurs : l’un des atouts de Strasbourg est son pouvoir d’achat immobilier, jugé récemment par le courtier en crédit immobilier Meilleurtaux.com comme le plus élevé de France. Il était en effet possible pour un acquéreur, à la date du 15 décembre, de devenir propriétaire - avec un prêt sur 20 ans et d’une mensualité de 1 000 euros - d’un bien de 69,8 mètres carrés, contre un peu moins de 21 mètres carrés dans les mêmes conditions à Paris.

Malgré tout, le marché recense aujourd’hui peu de primo-accédants, résultat du resserrement global des conditions de crédit. Une tendance qui pourrait s’accentuer dans le courant 2012, « tant le risque que les banques prêtent de moins en moins est élevé », craint-on chez Adomius immobilier.

André Figeard