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Prix immobilier

Tarbes, un marché immobilier calme

Les grandes surfaces restent les plus demandées

Les grandes surfaces restent les plus demandées - dr

Le marché immobilier tarbais a renoué avec le calme. Après une année 2010 de hausse, les prix sont désormais stables, voire en légère baisse.

Selon les derniers chiffres des Notaires, le mètre carré à Tarbes se négociait en moyenne à 1 291 euros à la fin du premier semestre, en hausse d’un peu plus de 3 % sur un an. Depuis, les prix ont « tendance à se stabiliser […], voire à baisser légèrement pour les biens mal situés ou présentant des défauts », observe Alain Pottier, responsable de l'agence Laforêt Immobilier.

Les appartements construits dans les années 1960-70, très nombreux à Tarbes, trouvent preneur pour 1 000 euros/m², moins s’ils nécessitent des travaux de rénovation ou de mise aux normes. Pour un bien plus récent et en bon état, comptez plutôt 1 500 euros/m², selon sa localisation. « L’enveloppe moyenne des acheteurs est comprise entre 70 000 et 90 000 pour les appartements et 150 000 et 180 000 euros pour les maisons », poursuit Alain Pottier. La facture s’alourdit cependant dans les quartiers les plus prisés, comme ceux de l'Ormeau et de Fould, par exemple, où certaines maisons de caractère, type « bigourdanes », peuvent partir pour 300 000 euros.

Traditionnellement, Tarbes-sud est les communes environnantes (Soues, Laloubère, Odos, Juillan…) sont plus recherchés que le nord (Orleix, Bazet…), où les prix sont légèrement inférieurs.

Pénurie de grandes surfaces

Jean-Sébastien Bertomeu, gérant de l’agence Orpi Vic-Vivaldi Immobilier, observe que « Tarbes souffre d’une pénurie de logements de grande taille, principalement des appartements de quatre pièces et plus ». Comme dans beaucoup d’autres villes de taille moyenne, les promoteurs ont surtout construit des appartements de petite taille, T2 et T3, souvent dans le cadre des divers dispositifs d’aide à l’investissement locatif, notamment de Robien. « Un grand nombre de ces biens restent sur le carreau, même plusieurs années après leur construction, poursuit le dirigeant. En revanche, on n’a pas construit assez de T4 et de T5, qui correspondent pourtant à la demande des Tarbais. La demande locative en pavillons est loin d’être assurée, et les biens de ce type se louent très facilement ».

François Alexandre