BFM Immo
Prix immobilier

Coup de gel sur l'immobilier à Toulouse

Toulouse sous la neige

Toulouse sous la neige - Chanvin/ Wikimédia

L’attentisme règne sur l’immobilier toulousain. Prudents, les professionnels se préparent à affronter des mois un peu difficiles.

A Toulouse, il n’y a pas que le mercure qui est gelé en ce début d’année 2012. « Au mois de janvier, nous n’avons fait aucune vente, confesse, sous couvert d’anonymat, un agent de la rue Ozenne, entre le Jardin des Plantes et la place des Carmes. Un ralentissement d’activité est fréquent à cette époque de l’année, mais on ne peut pas vraiment dire que les premiers jours de février soient très encourageants ».

Attentisme

Un constat partagé, peu ou prou, par l’ensemble de la profession. Rue du Printemps, dans le quartier Chalets-Concorde, Françoise Bergua, responsable des deux agences Cabinet du Printemps (rue du Printemps et rue de la Concorde), reconnaît que « la situation n’est pas très encourageante », et craint que la situation ne s’enlise, « l’attentisme l’emport[ant] jusqu’aux élections présidentielles ».

Dans ce contexte, l’heure n’est plus à la hausse des prix, même si les professionnels hésitent encore à parler de baisse. Selon le dernier décompte des Notaires, le mètre carré dans la ville rose se négocie à près de 2 500 euros en moyenne, en hausse d’un peu moins de 6 % sur un an. Ce niveau, comparable à celui qui se pratiquait au début de l’année 2008, cache d’importantes disparités, selon la qualité des immeubles et des situations. Dans le centre-ville, valeur-refuge et pénurie de biens disponibles continuent de tirer les prix, qui se négocient très souvent au-dessus de 3 000 euros/m², parfois plus pour les petites surfaces des quartiers les plus recherchés (Capitole, Carmes ou Saint Etienne, notamment).

François Alexandre