Dubaï multiplie les projets immobiliers pharaoniques

Deux projets présentés à l’occasion du salon Cityscape* s’évertuent à faire tomber les records.

Le promoteur Nakheel, célèbre pour ses archipels d’îles en forme de mappemonde ou reproduisant les planètes du système solaire, a annoncé dimanche qu’il projetait de construire la tour la plus élevée du monde. L’édifice devrait mesurer « plus d’un kilomètre de haut », surpassant de plusieurs têtes la tour Burj Dubai, en cours de construction et actuelle détentrice du titre. La tour est au cœur du projet Nakheel Harbour & Tower, qui devrait accueillir à terme plus de 55 000 habitants et 45 000 travailleurs sur une superficie de 270 hectares, en plein cœur de la ville-Etat. « Inspiré par les motifs et l’architecture islamique », Nakheel Harbour & Tower « emprunte des éléments aux grandes villes islamiques du passé », précise le promoteur. L’architecture des différents bâtiments devrait ainsi rappeler l’Alhambra de Grenade, en Espagne, le port d’Alexandrie, en Egypte, ou les ponts d’Ispahan, en Iran.

Egalement présenté à l’occasion de Cityscape, le projet Jumeira Gardens, du promoteur Meraas Development, prévoit la construction d’une nouvelle cité dans un quartier du centre de Dubaï. Douze ans seront nécessaires à la construction de Jumeira Gardens, qui comprendra plusieurs parcs, un important canal artificiel débouchant sur la mer, et plusieurs tours hautes chacune d’au moins 600 mètres. Le montant du projet est évalué à 350 milliards de dirhams, soit environ 70 milliards d’euros.

E.S.

* du 6 au 9 octobre au Dubai International Exhibition Centre