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"Labour-City", la plus grande cité-dortoir du Qatar voit le jour

Vue d'un chantier au Qatar

Vue d'un chantier au Qatar - Flickr

Près de 70.000 travailleurs étrangers vont être hébergés sur ce site, spécialement aménagé en vue de la préparation du Mondial 2022 de football. Et six autres de ce type vont suivre.

Le Qatar a officiellement ouvert dimanche la plus grande cité-dortoir de l'émirat, destinée à héberger près de 70.000 travailleurs étrangers en vue du Mondial-2022 de football. "Labour City", c'est son nom, a été inaugurée par le Premier ministre Abdullah ben Nasser Al-Thani et le ministre du Travail Abdullah al-Khulaifi lors d'une cérémonie dans la capitale Doha, rapporte l'AFP.

Le site comprend notamment deux commissariats de police et la deuxième plus grande mosquée du Qatar, pour un coût de construction estimé à 750 millions d'euros. Cette immense cité-dortoir est déjà occupée à environ 60% par des ouvriers de divers pays comme le Népal, l'Inde, le Sri Lanka et le Vietnam. Le Qatar, organisateur de la Coupe du monde de football en 2022, a en effet fait venir des milliers de travailleurs étrangers pour ses gigantesques projets d'infrastructure.

Sept "cités" de ce type

Selon Mohammed al-Maraghi, directeur du Naaas Group qui supervise le site, "Labour City" est "le modèle" pour de futurs camps d'hébergement et autres grands sites résidentiels. Le Qatar dit en effet vouloir bâtir pas moins de sept "cités" de ce type, pour héberger près de 260 000 travailleurs opérant notamment sur les chantiers du Mondial-2022, a précisé le ministre qatarien du Travail.

Ces installations plus modernes voient le jour après des critiques incessantes d'ONG concernant des logements surpeuplés dans lesquels s'entassent des ouvriers. Ainsi, chaque chambre à "Labour City" ne pourra pas accueillir plus de quatre travailleurs. Il y aura par ailleurs des inspections quotidiennes pour s'assurer que les règlements sont respectés, ont indiqué dimanche des responsables du site.

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Avec AFP

André Figeard